Le Point Vélo de l’EPFL : un manifeste étudiant pour l’architecture durable
« Sustainable is beautiful » : quand la durabilité devient projet d’école
Le Point Vélo de l’EPFL ne se limite pas à une infrastructure fonctionnelle : c’est une réalisation emblématique, née d’un concours étudiant stimulant à la croisée de l’architecture, de l’ingénierie et de la durabilité. Intitulé « Sustainable is beautiful », ce concours a été lancé par le LAST (Laboratoire d’architecture et technologies durables) avec le soutien du Domaine Immobilier et Infrastructures (DII), de l’unité Campus durable, de la Fondation pour les étudiants de l’EPFL (FEE) et de la SIA Vaud.
Une convergence d’enjeux pédagogiques et environnementaux
À l’origine du projet : une convergence de valeurs et de besoins. D’un côté, la volonté de l’EPFL de doter son campus d’un nouvel espace dédié à la mobilité douce ; de l’autre, l’ambition d’ancrer la durabilité au cœur de la formation architecturale. L’initiative a ainsi offert aux étudiants une occasion unique : concevoir un ouvrage à la fois pertinent, durable et réalisable.
Objectif : allier justesse des moyens, sobriété constructive et faible impact environnemental.
Un concours… et une réalisation concrète
Les équipes étudiantes n’étaient pas seulement invitées à rêver, mais bien à développer un projet ancré dans sa faisabilité. L’accent a été mis sur :
- la maîtrise des processus constructifs,
- l’adéquation entre forme et usage,
- l’utilisation de matériaux à faibles coûts énergétiques et écologiques.
Ce travail pédagogique s’est ainsi transformé en chantier réel, offrant à ses jeunes concepteurs une expérience précieuse, aux antipodes d’un exercice académique abstrait.
Une micro-architecture à impact maximal
À son échelle, le Point Vélo agit comme un activateur de durabilité. Par son rôle de démonstration et sa fonction de polarisation des flux, il symbolise une vision émergente de l’architecture responsable : élégante, utile et ancrée dans les enjeux climatiques contemporains.
En mêlant approche pédagogique, exigence écologique et production réelle, le projet du Point Vélo illustre avec brio la capacité de l’EPFL à faire confiance à ses étudiants et à les positionner comme acteurs du changement. Ce modèle de co-création engagée pourrait inspirer d’autres institutions désireuses d’inscrire la transition durable dans la formation et le quotidien.
